Il est nécessaire de revenir en commission car, comme Denis Jacquat l’a très bien dit, nous y travaillons fort bien. Ce n’est pas toutefois la raison principale de notre vote.
Tout d’abord, nous sommes confrontés à un problème de calendrier, s’agissant tant de ce texte que du grand flou qui règne autour de la discussion du projet à venir dont il est question.
Ensuite, la définition de la notion de dépendance ne nous convient pas.
Le financement n’est pas non plus au rendez-vous, tout le monde l’a compris.
Les services à la personne ne sont pas traités à la hauteur des enjeux. Nous vous aurons d’ailleurs prévenus, à cet égard, de l’« accident industriel » qui ne manquera pas de se produire entre les associations et les entreprises.
Dans ce texte, le soutien des aidants est assez intéressant, mais il n’en demeure pas moins flou lui aussi.
S’agissant de l’adaptation des logements, il faut être sérieux : 40 millions d’euros, ce n’est pas à la hauteur des enjeux. Il faut croire que la politique du logement est inexistante dans notre pays.
Concernant la gouvernance, enfin, un retour en commission s’impose.
Pour toutes ces raisons, le groupe UDI votera cette motion.