Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, madame la rapporteure, mes chers collègues, l’ambition affichée par cet article 1er est noble. Tout faire pour maintenir les personnes âgées dans leur environnement habituel est satisfaisant. Si le vieillissement est une chose naturelle, chacun constate qu’il subit une accélération importante depuis quelques dizaines d’années. D’ailleurs, le nombre de personnes de plus de quatre-vingt-cinq ans aura quadruplé d’ici 2060.
La pyramide des âges et les meilleures conditions de vie et de santé expliquent pour la plus grande part ce vieillissement de notre société. Mais le corollaire du très grand vieillissement est souvent la dépendance. Ce dernier terme est sur toutes les lèvres et dans tous les esprits.