Madame la secrétaire d’État, nous avons pu apprécier la volonté que vous exprimez, mais aussi, peut-être, le manque de moyens nécessaires à sa mise en oeuvre.
Je veux revenir sur une question particulière qui me semble importante : la suppression de la barrière de l’âge pour la prise en charge du handicap, qui constitue une discrimination pour les personnes de plus de 60 ans. Nous n’avons peut-être pas encore évoqué ce point, mais nous devons le faire dès le début de cette discussion. Comment pouvons-nous admettre qu’une personne frappée par une maladie invalidante, qu’il s’agisse de la maladie de Charcot, des suites d’un accident vasculaire cérébral ou de toutes les maladies qui pèsent lourdement sur la personne, soit accompagnée différemment en fonction du critère de l’âge, c’est-à-dire, après 60 ans, avec une aide financière dérisoire qui ne permet pas de répondre aux besoins ?
Cette question a été évoquée en commission, puisqu’un amendement avait été présenté par une de nos collègues de la majorité, mais il n’a pu être accepté. Madame la secrétaire d’État, il s’agit là d’une question de justice et d’égalité : il convient de faire en sorte que toutes les personnes soient prises en compte dans les mêmes conditions et, surtout, de ne pas mettre en péril les conditions de vie de personnes qui supportent déjà un handicap et qui, après l’âge de 60 ans, subissent des conditions de vie très difficiles.