J’expliquais alors que la caractéristique de ce texte, sa spécificité et sa modernité résidaient dans le fait que celui-ci n’était pas consacré à la perte d’autonomie, mais au vieillissement de la population. J’appuyais mon assertion sur un chiffre que nous devons avoir en mémoire tout au long de notre discussion, à savoir que plus de 80 % des plus de quatre-vingt-cinq ans vieillissent sans perte d’autonomie.
Or l’objectif du projet de loi est de s’adresser aussi bien à ces 80 % et de prévenir la perte d’autonomie qu’à ceux qui sont en perte d’autonomie. Parce que l’amendement ne s’inscrit pas dans l’esprit du texte, le Gouvernement y est défavorable.
Le 25/09/2014 à 10:33, Anonyme a dit :
Je me permet de revenir sur votre dernière phrase. Tout les jour, de part mon travail je suis en contact avec des personne âgée, je peu vous assurer que le vieillissement et dissociable de perte d'autonomie, par contre je vous rejoint sur le chiffre fantasmagorique de 80%. Certains octogénaire n'on besoin de personne au quotidien pour vivre à leur domicile, pour d'autre (autonome) la maison de retraite ou foyer logement ou autre est un choix de confort, est non une fatalité du à la perte d'autonomie.
Le 10/09/2014 à 21:31, laïc a dit :
"J’appuyais mon assertion sur un chiffre que nous devons avoir en mémoire tout au long de notre discussion, à savoir que plus de 80 % des plus de quatre-vingt-cinq ans vieillissent sans perte d’autonomie"
Je ne sais pas où mme Rossignol a troucé ce chiffre, mais il paraït pour le moins fantaisiste : comme si les plus de 85 ans, qui sont déjà pour la plupart fort mal en point, pouvaient continuer à vieillir sans voir leur état se dégrader, et sans aggraver ainsi leur état de dépendance vis-à-vis de la société... Il faut quand même un minimum d'honnêteté, et reconnaître que vieillissement et perte d'autonomie sont indissociablement liés.
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui