Madame la secrétaire d’État, l’article 1er d’une loi en porte toujours l’intention première. Chaque mot compte et l’amendement no 498 a justement pour objet la rédaction de cet article.
De fait, nul ne saurait contester que l’adaptation au vieillissement est un impératif national, mais la seconde partie de la phrase, qui dispose que cette adaptation est une priorité de l’ensemble des politiques publiques de la nation, pose problème. L’adaptation de la société au vieillissement est-elle, par exemple, une priorité des politiques d’éducation ? L’amendement tend donc à supprimer le caractère exhaustif que donnent au texte les mots : « de l’ensemble ».