Madame la secrétaire d’État, ce qui nous trouble dans cet article 2, c’est que les intentions sont louables. Il recèle de très belles formulations, des idées intéressantes que l’on sent très inspirées de convictions réelles, que Mme Delaunay a défendues. Nous ne mettons pas en cause la sincérité du propos.
La seule difficulté, c’est qu’aujourd’hui, la question du financement n’est pas réglée et que demain, elle ne le sera pas davantage. En tout cas, vous ne nous dites pas comment vous vous y prendrez. Cela pose la question de la crédibilité de l’intention. C’est une loi d’orientation, certes, mais les lois d’orientation ont vocation à trouver leur développement, leur application, donc leur financement. Or, de cela, vous ne dites rien.