Trois raisons militent en faveur de la suppression de la contre-réforme que propose le Gouvernement.
La première raison est économique. Il n'y a aucune logique, aucun motif d'intérêt général à essayer de faire moins travailler les salariés français.
La deuxième raison est sociale. Les heures supplémentaires permettent aux familles modestes d'accroître leurs revenus.
La troisième raison est morale. Ni François Hollande pendant la campagne électorale, ni les candidats socialistes aux élections législatives n'ont annoncé que les entreprises de moins de vingt salariés seraient touchées par la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires. Nous savons aujourd'hui, à la lecture de votre projet de loi, que vous nous avez menti.
En vérité, monsieur le ministre, vous avez multiplié les cadeaux électoraux. J'en veux pour preuve l'augmentation de l'allocation de rentrée scolaire, le retour partiel de la retraite à soixante ans, etc. Après le temps des cadeaux vient malheureusement celui des impôts ! (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)