L’amendement, madame la rapporteure, concerne bien les personnes âgées de plus de 65 ans. Or, comme le rappelle Mme Delaunay, dans cette tranche d’âge, 10 % des Français propriétaires de leur logement se situent en dessous du seuil de pauvreté. Il est d’ailleurs heureux qu’un grand nombre de personnes âgées n’aient pas de loyer à payer, dans la mesure où elles sont propriétaires et ont fini de rembourser leur emprunt. Pour autant, l’entretien d’un bien immobilier coûte très cher. Certes, des aides sont prévues, notamment dans le cadre de l’amélioration de l’habitat, mais il paraît nécessaire de revoir le taux de TVA applicable aux travaux de rénovation.
C’est la deuxième fois que Mme Delaunay propose une mesure relative à la TVA et, à nouveau, Mme la secrétaire d’État observe que son examen relève du projet de loi de finances. C’est juste, mais nous souhaiterions un engagement formel sur ce point.
Au cours de la discussion générale, de nombreux orateurs ont – à juste titre, d’ailleurs – tressé des lauriers à Mme Delaunay. C’est pourquoi j’ai été surpris de voir les mêmes voter contre son amendement, oubliant que tout le monde la regrette en tant que ministre. Mme Rossignol est très bien, mais je me pose encore la question : pourquoi ne pas avoir maintenu notre collègue à son poste ?