Je comprends l’objet de cet amendement, madame la députée, d’autant que, vous l’avez évoqué, les indicateurs sur la santé des aidants sont préoccupants. Cependant, je me méfie un peu des consultations systématiques, d’abord parce qu’elles ont un coût et, ensuite, parce que les situations sont très diverses. Je ne suis donc pas sûre que la réponse que vous apportez soit la plus pertinente.
La meilleure des stratégies serait probablement d’ouvrir le dialogue avec les médecins généralistes. En effet, il n’y a pas d’aidant sans personne dépendante. Quand une personne ayant perdu beaucoup d’autonomie est maintenue à domicile, elle reçoit en principe régulièrement la visite de son médecin traitant. Il serait bien que, de temps en temps, celui-ci tourne la tête vers l’aidant et lui demande comment il va, lui, même si ce n’est pas pour cela qu’il vient. Il faut, je crois, sensibiliser les médecins traitants.