Enfin, dans ce moment particulièrement grave en raison de la situation internationale, avec les perspectives européennes que l’on sait, le scrutin européen de juin dernier étant passé par là, comment chacun d’entre nous, et bien évidemment moi le premier, doit-il se comporter, monsieur le président Jacob ? Il doit se comporter avec le sens de l’État, le sens des responsabilités et le sens de la gravité parce que chacun d’entre nous a une responsabilité particulière. Je le dis donc très sereinement à l’opposition : je ne pense pas que cela soit le moment – je ne sais pas d’ailleurs si c’est jamais le moment – de mettre en cause la légitimité du Président de la République élu par les Français pour cinq ans et les institutions.