Cette affaire choque, monsieur le Premier ministre. Elle sidère les citoyens honnêtes et les élus intègres, heureusement les plus nombreux de part et d’autre de cet hémicycle. Elle conforte les Français dans cette idée qu’entre vos discours et vos actes il y a un immense décalage, et cela aussi rapproche l’extrême-droite des portes du pouvoir.
Alors, inutile de vous le dire, le groupe UMP est impatient d’entendre votre discours de politique générale. Des annonces, des déclarations d’amour, il y en a eu, mais la représentation nationale est en droit de savoir comment vous allez les traduire concrètement dans les textes, dans les faits, et surtout dans les budgets de l’État et de la Sécurité sociale. C’est ma première question.
J’y ajoute une autre question, tristement d’actualité. Votre ministre du budget va-t-il, comme le lui demande notre président de groupe, saisir la commission des infractions fiscales, sur les agissements de votre ex- et éphémère secrétaire d’État au commerce extérieur ?