Madame la présidente de la commission des affaires étrangères, vous avez cité toute une série de conflits internationaux qui se sont produits récemment, et qui composent ce que j’ai appelé « l’été de toutes les crises ». Vous avez insisté, à juste titre, sur l’une d’entre elles, peut-être la plus grave, qui se passe actuellement en Irak.
Vous avez parlé d’un « prétendu État islamique » : permettez-moi de revenir, un instant seulement, sur cette expression. Le groupe terroriste dont il s’agit n’est pas un État. Il voudrait l’être, mais ne l’est pas, et c’est lui faire un cadeau que l’appeler ainsi.