Je vous remercie, monsieur le président. Ma question s’adresse à madame la ministre de la santé.
Madame la ministre, depuis des mois maintenant, le virus Ebola décime une partie de l’Afrique. Les populations sont terrorisées, les hôpitaux et les centres de soins surchargés. Le nombre de cas au Libéria, en Sierra Léone et en Guinée, ne cesse d’augmenter.
Chaque jour, des bénévoles, des personnels, des médecins du monde entier, et des instituts tels que l’Institut Pasteur se battent contre ce virus, parfois au plus près des malades, pour les guérir et empêcher les contaminations. Je souhaite ici saluer leur courage et leur détermination.
Pourtant, la présidente de Médecins sans Frontières l’a récemment déclaré : nous sommes en train de perdre la bataille contre ce virus.
Les autorités sanitaires internationales estiment que la propagation du virus dans certaines zones d’Afrique est inéluctable. L’OMS a déclaré l’épidémie « urgence de santé publique de portée internationale » et a appelé la communauté internationale à agir. Près de 2 300 personnes sont décédées et la moitié des contaminations ont eu lieu au cours des vingt et un derniers jours. Dernièrement, le ministre de la défense du Liberia a déclaré que son pays était menacé de disparition.
Madame la ministre, la France a été parmi les premières puissances à se mobiliser pour lutter contre cette épidémie. Nous devons être au premier rang, et apporter tout le soutien logistique nécessaire à la survie des populations d’Afrique de l’Ouest. Suite à l’appel de l’OMS, le Gouvernement français a annoncé qu’il accorderait une contribution budgétaire pour venir en aide aux pays contaminés. Parallèlement, vous avez annoncé l’envoi d’une aide logistique.
Pouvez-vous nous dire, madame la ministre, quels sont les moyens mis à disposition par la France pour lutter contre Ebola et accompagner les pays concernés ?