Je constate également que les négociations avec l'Iran ont été engagées il y a longtemps, sans que l'on réussisse à ralentir le processus d'acquisition de l'arme nucléaire par l'Iran. Une nouvelle phase pourrait s'ouvrir en mars 2013 ; si la négociation n'aboutit pas et si les élections aux États-Unis ne changent pas la donne, Israël pourrait intervenir. Il y a eu des précédents – la destruction du réacteur Osirak en Irak et celle de la centrale syrienne de Dayr a-Zawr le 6 septembre 2007 – mais dans le cas iranien, étant donnée la dispersion des sites et le fait qu'ils soient enterrés, une attaque serait beaucoup plus compliquée à mener. À cela s'ajoute que si les Iraniens décidaient en représailles de bloquer le détroit d'Ormuz où transite la moitié du pétrole du Moyen-Orient, les conséquences économiques qui s'ensuivraient seraient périlleuses. On ne peut donc s'attendre, cette fois, à une attaque « tranquille » ; quels sont alors les scénarios prévus ?