Nous avons un objectif commun : rendre la lutte contre la corruption la plus efficace possible, tout en étant conscients que des dispositions uniquement applicables aux entreprises françaises ne sauraient résoudre des problèmes de dimension mondiale.
Nous avons déjà eu ce débat lors de la discussion du texte sur la régulation bancaire, les députés de l'UDI et ceux de l'UMP arguant, pour refuser nos amendements, qu'il ne fallait pas entraver l'activité de nos entreprises. Il convient toutefois de progresser encore en matière de transparence. Il ne faudrait pas qu'au plan politique des avancées réelles apparaissent comme des reculs ou des insuffisances. C'est pourquoi, conformément à la décision que nous avons adoptée ce matin entre commissaires socialistes, je souhaite que le dialogue se poursuive avec le Gouvernement. Je suis donc favorable au retrait des amendements en vue de les redéposer et de les réexaminer au titre de l'article 88 : le débat devra de toute façon avoir lieu dans l'hémicycle. Je veux être notamment certain que l'impact de ces amendements sur les entreprises françaises aura été sérieusement étudié.
Le texte devra inviter à la poursuite du débat au plan international.