Intervention de Pascal Terrasse

Réunion du 10 septembre 2014 à 9h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Terrasse :

On peut toujours chercher à laver plus blanc que blanc, mais les Canadiens, les Américains ou les Chinois ne se posent pas ce type de question, notamment pour leurs activités sur le continent africain, alors même que la présence des entreprises extractives françaises ou européennes y est devenue très limitée : de fait, la seule entreprise française aujourd'hui concernée par cette affaire est Areva, qui rencontre aujourd'hui de sérieuses difficultés pour exercer ses activités au Niger. Les responsables politiques, notamment africains, font monter le prix des autorisations. C'est ainsi qu'Areva a dû acheter au président de la République nigérienne un avion de 32 millions d'euros il y a quinze jours !

Les amendements présentés par Pascal Cherki et Yann Galut sont loin d'être inintéressants : même si le moment n'est pas venu de les voter, la discussion doit se poursuivre avec le Gouvernement. Les relations qu'il entretient avec les entreprises françaises de l'industrie extractive, qui sont peu nombreuses, doivent concourir à leur protection.

Il faudra évidemment étendre la démarche de transparence au-delà de l'Union européenne.

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