Au nombre des engagements prioritaires à définir, entendez-vous faire figurer l'Europe ? Je reviens des Balkans, où j'ai eu confirmation d'un laisser-aller manifeste qui se traduit par le passage de terroristes en puissance que personne n'arrête, une corruption endémique et l'absence de contrôles aux frontières. On peut donc pénétrer dans les pays des Balkans depuis la Turquie pour gagner ensuite la France ou d'autres États européens. Dans ce contexte, ne devons-nous pas tenir pour l'une de nos priorités la mutualisation du renseignement ?
Sur un tout autre plan, je rappelle que dans notre commission les pulsions politiques ne l'ont jamais emporté sur l'intérêt national. Elle est, par tradition, consensuelle et doit le rester.