Monsieur le ministre, ce n'est pas qu'un problème de forme, contrairement à ce que vous pensez. Je connais bien les acteurs de l'économie touristique et je peux vous assurer qu'ils sont très sensibles à la reconnaissance qu'on peut leur accorder ou non.
C'est un secteur économique majeur de notre pays, et le sentiment profond qu'ont l'ensemble des acteurs de l'économie touristique, c'est qu'il n'est pas reconnu pour ce qu'il est au plus haut niveau de l'État. Et c'est un discours que je ne suis pas le seul à tenir, Pascal Terrasse le tient comme moi – ou du moins il l'a tenu comme moi.
Je maintiens donc mon amendement, en faisant remarquer à Mme la rapporteure spéciale que les crédits de l'AFII diminuent, tout comme ceux d'Atout France, qui sont en baisse de 1,5 million alors que s'élargissent les missions de cet acteur principal de l'économie touristique, qui peut nous permettre de gagner des parts de marché.
Nous avons tort de traiter tous les secteurs d'activité de la même façon car, on le sait, Atout France, avec peu d'argent, peut générer de gros retours, qui sont autant de recettes pour l'État. Tels sont les raisonnements qu'il faudrait être capable de tenir !
(L'amendement n° 633 n'est pas adopté.)