Merci d'avoir répondu à notre invitation et de nous avoir fait cet exposé très complet, monsieur le président-directeur général. Il est important que vous vous exprimiez régulièrement devant notre commission, comme vous le faites, car l'industrie automobile est un secteur d'activité majeur pour notre pays. Comme tous les élus du Nord-Pas-de-Calais, je suis très attaché à cette industrie.
Le projet de loi relatif à la transition énergétique comprend des dispositions concernant le transport et les véhicules. Nous avons d'ailleurs assisté à une évolution sémantique qui n'est pas neutre : alors qu'il était question, à l'origine, de « véhicules électriques », on parle désormais plutôt de « véhicules propres ». Or, Renault a fait le pari des véhicules électrique. Les dispositions prévues dans le projet de loi vous semblent-elles suffisantes pour accompagner leur diffusion ?
D'autre part, quel regard portez-vous sur les moteurs diesel, qui ont fait l'objet de nombreux débats ? Les derniers modèles sont, semble-t-il, beaucoup moins polluants que les précédents, en tout cas pas plus polluants que les moteurs à essence. A-t-on raison de continuer à les condamner ? Notre commission a entendu la position de Peugeot à ce sujet au mois de juillet. Quelle est celle du groupe Renault ?
Il existe des alternatives au diesel, à tout le moins pour les transports collectifs. Si les moteurs électriques ne sont pas encore tout à fait au point pour les autobus, le gaz pourrait être une solution. Vous intéressez-vous à d'autres énergies que l'électricité ?
La question sensible du marché des pièces de rechange revient régulièrement devant notre commission : convient-il ou non, selon vous, de le libéraliser ?
Pourriez-vous nous dire quelques mots des véhicules utilitaires, industriels et militaires ?
Le groupe Renault a-t-il atteint une taille critique suffisante sur le marché automobile, désormais mondial ?