Pourquoi le nombre de dossiers a-t-il augmenté ? Tout simplement parce que la crise est aujourd'hui bien présente dans le pays ! Les commerçants et les artisans en difficulté, avec les unions commerciales et les maires, ressentent donc le besoin de soutenir le tissu commercial. Voilà la principale raison de l'augmentation des demandes ! Et si elles viennent des territoires ruraux, c'est justement parce qu'ils souffrent ! Voilà la raison pour laquelle il y a une augmentation du nombre de dossiers !
Et la seule réponse que nous aurions à cette demande et à cette attente, ce serait la diminution de notre budget de 21 % ? Autrement dit, circulez, il n'y a rien à voir ! Ce n'est pas acceptable. Quel message allons-nous envoyer aux commerçants, aux artisans et aux territoires ruraux en général, qui souffrent et ont besoin de cet argent pour garder les emplois, voire pour en créer de nouveaux ?
On nous dit qu'il ne faut pas toucher aux crédits de l'INSEE. Mais nous avons eu ce même débat les deux précédentes années. On a alors touché aux crédits de l'INSEE. Et que s'est-il passé ? L'INSEE est toujours là et a pu faire son travail. Comme le disait très justement Christian Jacob, faisons un peu moins d'études et tout ira bien.
Je conclurai en regrettant qu'une fois de plus, on sacrifie des crédits qui ont un effet de levier. En effet, en mettant de l'argent pour soutenir le commerce et l'artisanat, on aide des entreprises qui vont payer des impôts et à leur tour alimenter le budget de l'État. Décidément, vous n'aimez pas ce type de crédits ! Nous avons déjà eu ce débat à propos du tourisme ou d'Atout France.
À chaque fois qu'un dépense peut avoir un effet de levier, qu'on soutient l'activité économique et les entreprises et qu'il peut y avoir un retour des financements, vous n'en voulez pas ! C'est vraiment dommage. Mes chers collègues de la majorité, un peu de courage ! Rejoignez-nous et écoutez la voix des commerçants et des territoires ruraux ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)