La stratégie française en matière de véhicules électriques me paraît confuse. Vous pensiez au départ à des voitures avec des batteries échangeables, c'est-à-dire à long rayon d'action ; vous vous rabattez aujourd'hui sur des voitures à très faible rayon d'action. J'ai assisté à la bataille de l'homologation des certifications entre Allemands et Français : j'ai découvert non seulement que la connectique est très coûteuse, mais aussi qu'elle n'est pas compatible avec la connectique domestique, ce qui me paraît tout à fait extravagant.
Les constructeurs français n'ont en revanche pas montré beaucoup d'enthousiasme pour les voitures hybrides.
Les innovations se multiplient : Toyota annonce pour les prochains mois la sortie d'une voiture qui utilise la pile à combustible. Enfin, les Américains vont prochainement commercialiser la Tesla, voiture électrique qui disposera de 500 kilomètres d'autonomie.