A ce stade, vous êtes même incapable de présenter dans les temps la loi de finances en conseil des ministres. C’est dire dans quel état de panique vous êtes. En enterrant un dispositif de baisse des déficits, c’est en fait le pacte de responsabilité que vous avez tout bonnement enterré.
Quant à la grande réforme territoriale, vous nous aviez annoncé au mois d’avril de nouvelles dates pour les élections cantonales et régionales. Vous avez fait voter un texte en catastrophe et, aujourd’hui, il y a quelques minutes, à cette tribune, pour la troisième fois, vous changez d’avis ! Quel crédit peut-on encore accorder à votre parole ?