S’attaquer à eux de manière aussi violente, aussi infondée, qui plus est par voie d’ordonnance, c’est, je vous le dis, monsieur le Premier ministre, de la pure folie.
Face à ce bilan calamiteux, nous attendions un discours à la hauteur des enjeux du pays, à la hauteur de la souffrance des Français. Vous prétendez incarner une gauche moderne, sociale-démocrate, une gauche qui aide et qui aime l’entreprise. Cela marche peut-être pour vous faire applaudir par le MEDEF – vous en avez fait la démonstration –, mais avez-vous sérieusement regardé les réformes portées par M. Schröder ? Monsieur le Premier ministre, au regard des besoins de la France, ce sont des réformettes que vous proposez !