Disons-le sans détours : ni vous, ni la majorité, ne portez seuls la responsabilité de la crise. Vous êtes arrivé, monsieur le Premier ministre, aux responsabilités après une première partie de quinquennat marquée par les erreurs et les errements. Si nous jugeons durement l’action de la majorité, nous savons aussi que ses marges de manoeuvre dépendent en partie des choix de ses prédécesseurs. Pour autant, l’héritage que vous invoquez sans cesse pour justifier votre absence de résultats ne saurait vous absoudre des fautes que vous avez commises et qui ont enlisé la France dans la crise.