Nous avons également soutenu certains projets de loi, aussi imparfaits soient-ils, lorsqu’ils allaient dans le sens de l’intérêt supérieur du pays. Nous nous sommes enfin toujours employés à formuler des propositions constructives pour sortir de la crise.
Monsieur le Premier ministre, vous promettiez ici même, le 8 avril 2014, vérité, efficacité et confiance. Ces principes sont restés lettre morte. Le pacte de responsabilité en est la triste illustration. Au nom de l’intérêt général, Jean-Louis Borloo avait pourtant annoncé que nous étions prêts à le soutenir, s’il constituait le sursaut économique et social tant attendu par la France. Le groupe UDI avait exprimé la même bienveillance lors de votre premier discours de politique générale, ainsi que lors de la présentation du programme de stabilité, ce qui avait conduit une majorité d’entre nous à s’abstenir.
Vous affirmiez, monsieur le Premier ministre, être à l’écoute de l’opposition. Vous affirmiez également que la voie du dialogue serait toujours ouverte. Malheureusement, il n’en a rien été.