Vous avez fragilisé la justice sociale en gelant les prestations et en vous attaquant, encore une fois, aux petites retraites en annonçant leur non-revalorisation au 1er octobre. Cette décision s’ajoute à la longue liste des coups que vous avez portés contre le pouvoir d’achat des plus modestes. Tout à l’heure encore, vous n’avez pas eu un mot pour les salariés qui attendaient des baisses de charges sur les salaires afin d’augmenter leur pouvoir d’achat : encore un nouveau renoncement !
Oui, monsieur le Premier ministre, faute de courage, faute de majorité, vous n’avez pas su tenir les engagements du 8 avril 2014. Vous disiez il y a quelques instants que gouverner, c’est aller chercher la confiance. Mais vous avez déjà perdu une grande partie de la confiance que plaçaient en vous vos électeurs, ceux de votre majorité, suscitant même chez eux une défiance grandissante.