La confiance, monsieur le Premier ministre, ne peut résider que dans la capacité à tenir ses promesses. Elle exige d’avoir les moyens de conduire la politique que l’on souhaite mener. La confiance repose sur la recherche de la vérité et sa formulation sans détours. Rien n’est pire que le mensonge et la dissimulation, car l’idée même de confiance suppose de croire en l’intelligence collective du peuple et en sa capacité à surmonter les épreuves.
La confiance, monsieur le Premier ministre, c’est faire partager la conviction sincère que rien ne viendra entraver l’intérêt général du pays, ni les desseins électoraux, ni le souci des carrières, ni les clans, ni les intérêts particuliers. La confiance, c’est raviver la flamme de la conscience collective du pays, c’est associer l’ensemble des forces vives à la prise en mains de notre destin pour construire une France apaisée, une France unie.