Beaucoup de choses ayant été dites, je vais essayer d'être très synthétique.
Premièrement, mes chers collègues, pour les raisons que M. le rapporteur spécial a parfaitement analysées, cet amendement ne doit absolument pas être adopté. Accorder la garantie pour six mois entraînerait immédiatement une dégradation de la note de l'établissement par les agences, ce qui le plongerait dans le sinistre le plus complet. La réglementation bruxelloise n'apprécierait pas non plus le fait que cette garantie soit limitée à six mois.
Deuxièmement, je vous appelle, mes chers collègues de l'opposition, comme l'a fait aussi M. le rapporteur spécial, à un peu plus d'humilité. La responsabilité de la gouvernance précédente et des autorités administratives et politiques mérite que l'on évite de tenir des propos aussi exagérés que ceux que l'on a pu entendre tout à l'heure à la tribune. Un peu de modestie !
Troisièmement, et c'est le plus important, on n'a pas le droit de jouer avec les salariés. Je ne reviendrai pas sur ce qu'a dit à l'instant le président Carrez. De deux choses l'une : ou bien l'hypothèse qu'il a formulée – et, disons-le tranquillement, c'est celle sur laquelle travaille la nouvelle gouvernance du CIF – peut être explorée, et il faut le dire et le faire très vite,…