C’est pourquoi nous avons pris toutes nos responsabilités.
Dès 2012, nous avons fait le choix d’une législature pour l’investissement, pour la reconquête de notre compétitivité, pour le développement des savoirs et des technologies d’avenir. Dès le début de cette mandature, nous nous y sommes attelés, au travers de mesures de grande ampleur – comme le CICE ou le pacte de responsabilité et de solidarité – mais aussi en travaillant sur l’ensemble des facteurs de compétitivité. Il reste, bien entendu, beaucoup à faire. Nous avons également engagé le chantier de la simplification et je salue le travail mené – hier à l’Assemblée et aujourd’hui au Gouvernement – par Thierry Mandon.
Toutes ces réformes ont un but unique : faire en sorte que notre pays retrouve le chemin de l’innovation, de la création, de l’investissement et donc de l’emploi pour nos concitoyens qui sont aujourd’hui au chômage et pour nos jeunes qui sortent du système éducatif et universitaire. Ce faisant, il ne s’agit pas de faire des cadeaux : il s’agit de permettre aux entreprises d’investir, de créer et d’employer. Il ne s’agit pas de faire plaisir à des actionnaires ; d’ailleurs, nous le contrôlerons. À cet égard, je ne doute pas que le rapport qui sera rendu dans quelques semaines par la mission d’information sur le CICE proposera des outils permettant de vérifier que cet argent va bien à l’investissement, à la restauration des marges, à l’emploi et à l’amélioration des conditions de travail.