Nous avons pris des mesures de grande ampleur, d’importance inégalée. Il faut aujourd’hui que les entreprises soient à la hauteur de l’effort que la nation réalise pour elles. Je veux d’ailleurs faire passer de nouveau un message clair au MEDEF et à M. Gattaz : la provocation permanente alimente la défiance ; ce n’est pas ce qui permet d’avancer. Ce n’est pas la peine de continuer, d’aller toujours plus loin, d’être dans cette provocation permanente : ni dérégulation du marché du travail, ni retour sur les 35 heures, ni suppression du salaire minimum, rien de cela ne verra le jour sous cette majorité. Monsieur le président du MEDEF, il faut prendre conscience de l’effort réalisé par la nation et du rôle qui est le nôtre aujourd’hui.