Je disais que le progrès social doit accompagner les mesures que nous prenons aujourd’hui en direction des entreprises. La première raison de ce débat était l’Europe ; la deuxième était la compétitivité, la troisième concerne la maîtrise de la dépense publique : je veux aussi dire les choses clairement sur ce point.
Monsieur le Premier ministre, nos efforts ne doivent pas faiblir pour maîtriser et même pour baisser les dépenses publiques. En effet, notre pays vit-il mieux avec 57 % de prélèvements obligatoires que lorsqu’ils étaient moindres ? Nous devons garantir à chaque Français une réelle efficacité de la dépense publique et donc nous interroger sur la qualité de nos services publics. Notre pays consacre, à juste raison, beaucoup de moyens à notre protection sociale et à la défense de nos territoires. Pourtant, un nombre croissant de nos concitoyens se sentent oubliés, abandonnés, relégués.