Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 16 septembre 2014 à 15h00
Déclaration de politique générale du gouvernement débat et vote sur cette déclaration

Manuel Valls, Premier ministre :

…on voit bien que la fracture vis-à-vis de l’Europe n’a cessé de s’accroître. C’est un sujet pour chacun d’entre nous, en tout cas pour ceux qui sont des Européens convaincus. Nous devons faire attention car l’idée qu’au fond, l’Europe, ça ne marche pas, ça ne répond pas à l’attente des peuples, qu’il faut en sortir et sortir de l’euro, est une idée qui aujourd’hui progresse et qui explique en grande partie, en France comme ailleurs, la montée du populisme et de l’extrême droite. C’est cela qui m’inquiète.

Depuis deux ans, heureusement, – je parle pour ce qui concerne cette majorité – la France, sur la scène internationale, a assumé pleinement sa responsabilité. Elle l’a assumée au Mali, en Centrafrique. Il y a un an, elle a aussi voulu l’assumer en Syrie. Elle l’assume lorsqu’il s’agit de soutenir les Kurdes et les minorités pourchassées au Proche-Orient. Elle va l’assumer et l’assumera – évidemment devant le Parlement – aussi en Irak.

C’est cela, la grandeur de la France, mais nous aurions aimé que toute l’Union européenne assume ses responsabilités, que les grands pays, les fondateurs de l’Union européenne, assument cette responsabilité.

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