Alors nous continuerons de débattre, bien sûr– Bruno Le Roux vient de le dire –, et il y a suffisamment de rendez-vous politiques et parlementaires pour poursuivre cette discussion. Pourtant, j’ai demandé de nouveau la confiance du Parlement, à la fois parce qu’il y a cette nouvelle donne européenne, cette nouvelle donne économique et parce qu’il y a eu un besoin de clarification.
Il n’y a ni tournant, ni virage, ni zigzag. C’est la même politique. Je pourrais même vous dire, au fond, que ce qui nous caractérise, peut-être depuis 1983 pour ce qui concerne les socialistes, c’est toujours – dans des situations différentes, dans des moments différents, avec un monde qui a changé, bien sûr – cette volonté d’allier la compétitivité et la justice sociale, la réforme et l’intérêt général, de répondre à l’aspiration des couches populaires et moyennes, et, dans le même temps, de nous adresser à tous les Français, de défendre notre pays et, en même temps, d’être profondément européens.
Il y a bien sûr des différences, dans les instruments, dans la manière de traiter les problèmes.