Mais c’est toujours, au fond, le même sentiment, la même volonté d’aller de l’avant, de réformer le pays et de servir l’intérêt général. Cette confiance, nous la demandons.
J’ai présenté, à plusieurs reprises, notamment en avril, le programme qui était celui de mon gouvernement. Nous allons bien sûr continuer. Quand il faut ajuster, nous le faisons. Quand il y a une nouvelle situation économique, nous nous adaptons. En même temps, nous avons la conviction qu’aujourd’hui, avec les grands défis que nous avons, notamment au niveau européen, la priorité est d’armer notre tissu industriel, de soutenir les entreprises.
Franchement, ce débat sur l’entreprise, n’existe qu’en France ! Sur ce point d’ailleurs, monsieur Chassaigne, je vous ai trouvé extrêmement ouvert et vous aviez raison. Quand on est de gauche, quand on est syndicaliste, quand on réfléchit à la question du capital et du travail, on parle d’abord de l’entreprise, du rapport de force, des salariés, des ingénieurs, des cadres, des entrepreneurs. Mais c’est la moindre des choses que ce gouvernement soutienne l’entreprise. Il ne s’agit pas de défendre le patronat en tant que tel. Les entrepreneurs et les salariés de ce pays doivent créer l’alliance nécessaire pour aller de l’avant.
De ce point de vue, il faut respecter le dialogue social et les partenaires sociaux. C’est indispensable. C’est vrai avec le Pacte ; cela a été vrai à la grande conférence sociale. Il y a ceux qui assument leurs responsabilités. Et ce que je demande au patronat, c’est d’assumer pleinement les siennes, d’accepter le dialogue social, les règles du jeu, parce que le dialogue social est un élément extrêmement positif, indispensable pour le progrès économique de notre pays. C’est la marque de ce quinquennat, je le répète. Et ce sera toujours la marque de ce quinquennat, donc de ce gouvernement.