Mes chers collègues, c'est avec une certaine émotion que je prends la parole ce soir. Je me suis occupé de « mon » crédit immobilier pendant plus de vingt ans. Au sein du mouvement, je faisais partie des mencheviks, qui pensaient qu'il fallait adosser l'organisation au 1 % logement pour alimenter les petites banques qui formaient le mouvement – il ne s'agissait pas d'un réseau bancaire à l'époque. Les autres ont refusé l'adossement. Parmi eux, celui qui vient de quitter la présidence, après avoir négocié avec la direction du trésor le schéma que l'on sait. C'est une monstruosité, puisqu'il a réussi à inverser l'ordre des choses, où les banques de base possédaient le sommet. Nous qui représentions la Bretagne, la région Rhône-Alpes, la Champagne-Ardenne, la Picardie – un tiers du mouvement – avons été mis en minorité. La volonté d'un homme qui, pour maintenir son pouvoir, n'a jamais voulu d'aucun adossement, a tout planté.