Et je voudrais vous dire que je suis troublée. À chaque étape, quand nous faisons des économies budgétaires, ce n’est jamais assez ; quand nous engageons des dépenses nouvelles pour des besoins nouveaux, ce n’est toujours pas assez. Je ne comprends pas votre cohérence budgétaire, ou plutôt je la comprends mieux, au regard de l’augmentation de la dette publique que vous nous avez laissée.
Les Français verront une chose : même lorsqu’il y a de grandes avancées, s’agissant d’une loi dont moi aussi je suis capable de mesurer à la fois l’ambition et la modestie, vous êtes incapables de mêler vos voix à celles de la majorité dans leur intérêt. Je le regrette, mais vous le regretterez un jour aussi.