Nous souffrons, comme vous l'avez montré, d'une sorte de « darwinisme » associatif du fait de la course aux appels à projets. Ne peut-on renverser la problématique et inciter davantage à l'évaluation participative en s'appuyant, si l'on sanctuarise les priorités, sur la demande citoyenne, même si ce doit être plus difficile aux niveaux régional et départemental qu'au niveau du bloc communal ? Il faudrait orienter au mieux les associations, les élus conservant le monopole de la définition des politiques publiques, mais on conçoit trop souvent l'évaluation des politiques publiques suivant un format assez rigide et il est dommage de ne pas susciter à la base l'initiative associative au moment où l'on en déplore le déclin et l'éparpillement.
D'autre part, le volontariat civique senior, en lien avec le Haut Conseil de l'âge, peut avoir son intérêt pour la transmission de la « fibre associative » entre générations. Ne peut-on en effet inciter ce type de structures – je songe aussi aux conseils des aînés dans les communes – à stimuler la volonté associative qui fait défaut ?