Intervention de Guillaume Larrivé

Séance en hémicycle du 17 septembre 2014 à 21h30
Lutte contre le terrorisme — Article 4

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Je voudrais apporter le soutien du groupe de l’UMP à l’amendement de notre collègue Meyer Habib.

Nous croyons à la force des symboles. Depuis plusieurs jours nous débattons, de façon sérieuse, responsable et avec beaucoup de dignité, d’un texte extrêmement important. Nos compatriotes nous regardent, Meyer Habib a eu raison de le dire de manière solennelle. Ils ont été heurtés ces derniers mois par l’extrême violence, symbolique et parfois physique, de manifestations venues au coeur de la capitale de la France insulter au plus profond de leur être des dizaines de milliers de nos compatriotes.

L’Assemblée nationale a la possibilité aujourd’hui, au-delà des appartenances partisanes, d’inscrire solennellement dans le code pénal que le fait d’exhiber publiquement des symboles revendiqués par des groupes terroristes, tels que des drapeaux, est fermement puni.

Mme la secrétaire d’État s’est montrée assez ouverte tout à l’heure à cette idée. Il nous est arrivé de choisir, par un acte symbolique très fort, de conforter la nécessité de réprimer des faits qui sont perçus par tous comme profondément intolérables.

C’est pourquoi je pense, au nom du groupe de l’UMP, que nous avons le devoir de voter cet amendement, afin que l’ensemble de la communauté nationale, représentée sur tous ces bancs, affirme solennellement que l’on ne peut pas accepter qu’à Paris, Lyon, Marseille et dans nos provinces, des individus choisissent de brandir des symboles de haine. On ne peut pas accepter que le drapeau du Hezbollah soit brandi à Paris et dans nos provinces. Nous avons le devoir de le rappeler solennellement ici.

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