Comme mon collègue, je me félicite de cette transcription qui vise à lutter contre la corruption et les marchés déstabilisants pour les zones en développement. Puisqu’il s’agit d’instaurer la transparence, il est prévu d’imposer la publication d’informations, mais celle-ci n’a d’intérêt que si elle est accessible à celles et ceux qui veulent en faire usage. Il faut donc s’assurer qu’elle soit accessible et gratuite : tel est l’objet de cet amendement.
Si tel n’était pas le cas, cela voudrait dire que l’on transpose parce qu’il le faut, mais que l’on s’accommode bien du fait que ces informations ne soient pas accessibles. Il faut donc aller jusqu’au bout de la démarche et faire en sorte que, si elles sont publiées, ces informations soient facilement consultables. Dans le cas contraire, cela pourrait laisser un goût d’amertume, le sentiment d’un travail inachevé, voire un doute sur la réalité de notre volonté.
Pour revenir sur les interventions qui viennent d’être faites, nous allons constamment avoir ce débat sur la concurrence et la fragilisation de nos entreprises.