Lorsque nous avons voté la loi sur la séparation et la régulation des activités bancaires, le sujet des paradis fiscaux n’était pas à l’ordre du jour – je réponds là à M. Caresche. En tant que parlementaires nous avons bien la liberté d’étendre aux transactions fiscales les dispositions relatives à la corruption. Nos collègues ont du reste démontré le lien entre les transactions fiscales et la corruption. Seule cette double approche permet de faire la vérité sur ces transactions économiques.
Je souhaite par ailleurs réagit aux propos tenus par mon collègue Dominique Lefebvre. Je ne mets ici en cause aucune société internationale en particulier et je fais confiance à celles qui ont leur siège en France, qui paient leurs impôts là où elles produisent et ne trichent pas. J’ai tellement confiance en elles que je les invite à le dire et à en faire un élément de fierté et compétitivité.