Je répondrai très brièvement, madame la présidente, pour souligner ce qui vient d’être acquis : ces amendements ne sont pas contraires au droit. Nous sommes donc ici dans le domaine de la volonté. Je ne doute pas de la volonté du Gouvernement, mais je lui demande d’entendre un peu mieux la nôtre pour lui donner encore plus de courage dans les négociations internationales. Nous n’avons pas encore réussi à parfaitement convaincre le Gouvernement. C’est donc la mort dans l’âme, je tiens à le dire, car nous avons le sentiment d’être en retrait par rapport à la loi bancaire et à la loi sur le développement, que nous allons retirer ces amendements, d’autant que nous sommes minoritaires dans l’hémicycle. Je ne vois pas en effet l’intérêt qu’une majorité de députés socialistes défasse une minorité de députés socialistes dans un combat qu’au fond, nous partageons tous ! Mais je pense, monsieur le ministre, qu’il faut être plus allants, car nous sommes attendus. Je retire donc l’amendement no 18 la mort dans l’âme !