Pour ma dernière intervention dans ce débat, je souhaite donner un point de vue politique de fond. Pascal Cherki a eu raison de dire que le débat était de haute tenue et qu’il avait été globalement respectueux, à part à un moment où il a un peu dérapé, ce que je regrette. Ce n’est pas un débat pour ou contre l’entreprise, ou pour ou contre la mondialisation : c’est un débat sur le fait que ces dynamiques s’exercent ou non dans le cadre de la loyauté. Or la loyauté consiste en la régulation, la transparence et la défense de l’économie réelle contre l’économie spéculative. Dans ce combat, notre mouvement politique a certainement besoin de retrouver sa boussole. Aussi, je l’invite à examiner en profondeur, de façon philosophique et politique et non pas technique, la question du sens des combats qu’il mène dans la mondialisation.