Monsieur Potier, je souhaite vous répondre sur la question de la loyauté. La loyauté, tant pour la mondialisation que pour la transparence ou la bonne marche des choses, impose une certaine égalité entre des acteurs qui se retrouvent dans un contexte commun, parfois concurrentiel. Tout l’esprit des directives est d’arriver à mettre plus de loyauté et donc d’égalité entre les différents acteurs sur des sujets sur lesquels ils peuvent se retrouver en compétition. C’est bien l’esprit dans lequel je travaille à titre personnel, et je ne fais de procès d’intention à personne – ni aux ONG, ni aux lobbies, ni aux parlementaires, ni à qui que ce soit, individuellement ou dans le cadre de certaines fonctions. Nombreux sont les parlementaires qui sont amenés à rencontrer les lobbies ou les ONG, souvent utilement parce qu’ils nous informent, nourrissent notre réflexion et améliorent notre capacité à légiférer. Je ne vois donc aucune objection à ce que les parlementaires puissent reprendre ici ou là les propositions de tel ou tel acteur, qu’il soit associatif ou économique.