Intervention de François Brottes

Réunion du 17 septembre 2014 à 17h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Brottes, président :

Nous accueillons aujourd'hui deux nouveaux membres du Gouvernement, qui sont pour la première fois ministres, mais que nous connaissons bien, l'un au titre de ses fonctions précédentes, l'autre parce qu'il était notre collègue tout récemment encore. Il n'était pas prévu initialement que nous les recevions ensemble, mais il m'a semblé utile de montrer qu'une réflexion commune et cohérente était menée au sein du Gouvernement sur l'ensemble des leviers du développement économique et de la croissance. Or le commerce extérieur, désormais rattaché au Quai d'Orsay, est incontestablement l'un de ces leviers. Je souhaite en tout cas l'affirmer pour ma part. En outre, notre commission est compétente en matière de tourisme, domaine qui fait partie du portefeuille de M. Fekl. Elle a d'ailleurs constitué une mission d'information sur l'impact du numérique sur le tourisme français, dont Daniel Fasquelle et Pascale Got sont respectivement le président et la rapporteure. Toutefois, nous n'aurons pas le temps d'entendre les deux ministres de manière approfondie aujourd'hui. M. Fekl fera donc une brève intervention et reviendra ultérieurement pour une audition spécifique. Je remercie les deux ministres d'avoir accepté cette organisation des travaux.

Monsieur le ministre de l'économie, votre action revêt une dimension défensive, que votre prédécesseur a beaucoup développée, mais aussi une dimension offensive, avec une série d'instruments, en particulier les trente-quatre plans de reconquête industrielle, les concours mondiaux d'innovation lancés par Mme Lauvergeon et le programme d'investissements d'avenir (PIA). D'autre part, je suppose que vous allez revenir plus longuement sur les prévisions de croissance, que vous avez évoquées tout à l'heure au cours de la séance de questions au Gouvernement. Si la croissance n'est pas au rendez-vous dans les semaines ou les mois qui viennent en France et en Europe, nous aurons du mal à reconquérir le terrain perdu en matière d'emploi.

Monsieur le secrétaire d'État, la France est très performante dans le secteur du tourisme, mais nous avons le sentiment qu'elle a tendance à rester sur ses acquis, sans prendre en compte les évolutions en cours ni l'intensité de la concurrence. Certaines questions se rapportant au tourisme, notamment celle de l'ouverture des commerces le dimanche, feront l'objet de dispositions dans le projet de loi « croissance » présenté par le ministre de l'économie.

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