Intervention de Emmanuel Macron

Réunion du 17 septembre 2014 à 17h00
Commission des affaires économiques

Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, de l'industrie et du numérique :

Ainsi que Matthias Fekl vient de l'indiquer, nos administrations sont au service des entreprises, des territoires et des élus. Il n'y a d'action économique que s'il y a des projets, et je souhaite fonder mon action au ministère de l'économie non pas sur des annonces successives ou des politiques abstraites, mais sur un travail au quotidien, en liaison avec les élus, les territoires et les acteurs économiques, afin d'obtenir des résultats. J'ai l'habitude de parler franchement et continuerai à le faire : la situation actuelle est caractérisée par un déficit de résultats. D'ailleurs, il importe peu aux Français d'en connaître les raisons. Ils sont confrontés à une crise économique, sociale et désormais politique, liée au chômage de masse, à un déficit public persistant qu'il est difficile de résorber sans croissance ni inflation, à une compétitivité dégradée que nous avons seulement commencé à rétablir – nous ne sommes, en la matière, qu'au début du chemin. Toutes les mesures qui vont dans le bon sens peuvent être débattues, mais il est nécessaire de jalonner notre route de résultats concrets. Nous devons les obtenir, tant en France qu'à l'extérieur, pour les acteurs économiques, c'est-à-dire les territoires, les élus et les entreprises, qui forment le maillage de notre économie.

Le blocage économique actuel tient au manque d'activité et de visibilité, au fait que les acteurs économiques n'ont pas assez confiance – les indicateurs le montrent chaque jour – et, donc, ne dépensent pas pour les uns, ou n'investissent pas suffisamment pour les autres. Nous avons tenté de mettre en place des instruments pour déclencher des réactions, mais nous nous heurtons à ce manque de confiance.

Le premier pilier de notre politique économique doit donc être, selon moi, la stabilité, tant dans les décisions que nous prenons que par rapport aux annonces qui ont été faites. Le défi pour notre pays est maintenant d'exécuter ce qui a été annoncé, à commencer par les mesures budgétaires. Depuis des décennies, quelles que soient les majorités, la France court après un déficit public qu'elle ne parvient pas à maîtriser. Les chiffres sont réactualisés tous les six mois et plus personne ne s'y retrouve, ni la Commission européenne, ni nos propres services. Le temps que les fonctionnaires consacrent à ces sujets est d'ailleurs déraisonnable. Pendant trop longtemps, nous n'avons pas mené la bataille de la dépense publique. Celle-ci a atteint 57 % du produit intérieur brut (PIB) en 2013, soit en moyenne 10 points de plus que dans les autres pays. Ce niveau n'est pas tenable, ni d'un point de vue purement français ni au regard de notre projet européen. Du reste, nous ne sommes ni plus heureux ni plus efficaces avec 5 points de PIB supplémentaires de dépense publique !

Il s'agit non pas de couper dans les dépenses pour des raisons idéologiques, mais de s'attaquer à la mauvaise dépense publique. Nous avons annoncé, en début d'année, un plan triennal de réduction des dépenses de 50 milliards d'euros. Celui-ci doit être une ancre, un point fixe de notre action : il convient de l'exécuter. La responsabilité en revient à Michel Sapin et à Christian Eckert. C'est un point essentiel : jamais nous n'avons respecté pleinement nos engagements en matière de réduction de la dépense. Il ne faut pas en faire plus ni moins, et nous devons expliquer franchement les difficultés que nous rencontrons : une partie de la réduction des dépenses est réalisée au moyen de gels budgétaires, qui « rapportent » moins en l'absence d'inflation. Mais nous devons continuer à faire preuve collectivement de sérieux en la matière. C'est non pas l'austérité, mais le moyen de restaurer notre crédibilité et de reprendre la main.

La stabilité par rapport aux annonces qui ont été faites vaut également dans le domaine fiscal, à l'égard tant des entreprises que des ménages. Cela concerne le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), le pacte de responsabilité et de solidarité, les mesures annoncées récemment par le Gouvernement en faveur des ménages les plus modestes. Nous devons, quelles que soient les circonstances, appliquer ces mesures aux dates auxquelles nous nous sommes engagés à le faire. Telle est la condition pour rétablir la confiance. Aujourd'hui, les acteurs économiques doutent trop souvent que nous accorderons l'argent que nous avons promis. D'où l'augmentation du taux d'épargne des ménages et la stagnation du taux d'investissement des entreprises. La clé de la réussite pour notre politique économique, c'est de réinjecter de la confiance afin que les comportements se déclenchent et que les bonnes décisions soient prises. À cet égard, nous devons, les uns et les autres, faire attention à nos déclarations : les acteurs économiques ont besoin d'être rassurés pour que notre économie reparte. Encore une fois, la stabilité des différents dispositifs que nous avons mis en place – y compris en matière de sécurisation de l'emploi – est un élément décisif pour la cohérence et la lisibilité de notre action et, partant, son efficacité.

Deuxième pilier de la politique économique que je compte mener : le volontarisme dans l'action. Vous l'avez évoqué, monsieur le président : mon prédécesseur a mis en place de nombreux instruments et défini un style d'intervention. L'État a, selon moi, une responsabilité et un rôle à jouer dans l'économie, en particulier en matière industrielle. D'ailleurs, dès qu'un problème se fait jour, les élus et les territoires font tous appel à l'État. Ni le défaitisme, ni l'effacement au profit des règles du marché ou d'un libéralisme trop facile ne sont de mise. Je souhaite décliner ce volontarisme politique sur trois fronts.

D'abord un front défensif : les entreprises en difficulté. Mon prédécesseur s'était personnellement investi sur ce front et avait nommé un commissaire au redressement productif dans chaque région. J'ai non seulement pérennisé, mais consolidé ce dispositif. J'ai demandé que ces commissaires travaillent plus étroitement avec les services des préfectures, en particulier avec les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE), dont les chargés de mission connaissent bien les bassins d'emploi et les entreprises. Les commissaires doivent pouvoir non seulement répondre aux situations d'urgence – ils font preuve, à cet égard, d'une disponibilité reconnue de tous –, mais aussi traiter pleinement les problèmes, par exemple en revitalisant une zone. Vous nous apportez d'ailleurs très souvent une aide décisive en la matière. Les commissaires doivent, autant que possible, être prévenus dès qu'une fragilité s'installe, de sorte qu'ils puissent mobiliser les PME et les acteurs locaux de l'économie sociale et solidaire, qui pourront donner une perspective aux salariés dont l'emploi est menacé.

La clé, c'est de structurer l'action des commissaires au redressement productif. Les textes nécessaires seront publiés dans les prochaines semaines. Au niveau du ministère, les commissaires articuleront mieux leur action avec la direction générale des entreprises, à laquelle j'ai demandé de mettre en place une cellule « restructurations », dont la tâche sera d'organiser le partage d'expérience entre les territoires qui sont malheureusement en pointe en la matière et ceux qui commencent à découvrir les difficultés. Les commissaires travailleront aussi plus étroitement avec le Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), hébergé à Bercy, qui traite des cas les plus importants. J'ai constaté que plusieurs entreprises d'une taille suffisante pour être éligibles aux prestations du CIRI n'avaient pas souhaité y recourir, parce que les chefs d'entreprise avaient peur de cette procédure. Il y a donc un travail pédagogique à mener auprès d'elles, le CIRI pouvant les aider à se restructurer et à retrouver une perspective. Sur ce front défensif, je souhaite donc qu'une organisation stable soit mise en place.

En outre, je m'impliquerai personnellement dans ces situations, ce qui est parfois nécessaire pour que les acteurs locaux s'organisent, que des décisions soient prises ou que certaines multinationales acceptent ce qu'elles refusaient initialement. Je le ferai avec mon propre style. Parfois, le volontarisme politique, c'est aussi dire la vérité et nommer les choses : il existe des entreprises qu'il n'est malheureusement plus possible de sauver. Dans ces cas-là, il ne faut pas leur faire croire que l'État est leur salut et qu'il leur trouvera une issue. Je souhaite mener un vrai travail de revitalisation, accompagner la mutation économique de notre pays, mais sans fatalisme.

Deuxième front : l'économie du quotidien, dont s'occupe, à mes côtés, Carole Delga, avec qui j'aurai sans doute l'occasion de revenir devant votre commission. Ces secteurs, qui sollicitent rarement l'aide de l'État, fonctionnent : ils emploient, organisent l'activité sur le territoire, se développent et, parfois, exportent. Il s'agit, entre autres, de l'artisanat, du bâtiment et des travaux publics (BTP), de l'hôtellerie-restauration. Ces professions ont bénéficié du pacte de responsabilité et de solidarité, mais nous devons, en outre, faire un travail de proximité et mener des actions sectorielles pour les soutenir, car elles risquent d'être touchées par les mesures d'économies que nous décidons par ailleurs – qui n'en restent pas moins nécessaires, soyons cohérents dans nos choix. Nous demandons certes aux collectivités territoriales de réaliser une partie des 50 milliards d'euros d'économies. Mais, dans le cadre du pilotage de ces économies, nous veillerons à faire porter les efforts sur les coûts de fonctionnement et à préserver autant que possible le bon investissement, celui qui crée des emplois. Je ne prétends pas que la tâche est aisée, mais nous ne pouvons pas rester les otages de déclarations trop faciles – on entend, par exemple, que les salariés du BTP seront les seules victimes de ces économies –, voire de comportements pyromanes.

Troisième front : l'économie de demain et d'après-demain, c'est-à-dire le front de la production et de l'innovation en France. Là encore, je souhaite structurer mon action à partir des initiatives lancées par mon prédécesseur. Les trente-quatre plans de reconquête industrielle émanent de projets présentés par des industriels, souvent des grands groupes et des PME qui se sont alliés. Les chefs de projet sont des dirigeants de ces entreprises elles-mêmes. Avec ces projets, nous préparons non pas le monde de la prochaine décennie, mais celui de demain : ces technologies arriveront prochainement sur le marché. Nous allons passer ces trente-quatre plans en revue d'ici à la fin de l'année, avec pragmatisme. Certains fonctionnent mieux que d'autres. Il convient de définir des priorités et, sans doute, de regrouper certains projets et de concentrer les moyens qui leur sont destinés – 3 milliards d'euros dans le cadre du PIA.

Ce travail doit être cohérent avec celui que réalisent les partenaires sociaux et les acteurs industriels au sein du Conseil national de l'industrie (CNI) sur les filières. La logique de filière est très importante. Des problématiques particulières ont été identifiées dans les relations qu'entretiennent les grands groupes avec les PME, tant sur le terrain qu'à l'export. Au-delà des instruments que l'État met au service des entreprises, notamment des opérateurs que Matthias Fekl a évoqués, nous devons mieux nous organiser au sein des filières pour exporter. D'une part, les grands groupes doivent entraîner les PME plus qu'elles ne le font aujourd'hui. D'autre part, les PME et les ETI doivent mieux s'organiser pour atteindre de nouveaux marchés. Cela doit se faire en liaison avec le CNI. En outre, nous avons un travail très concret de simplification de la vie des entreprises à mener, également en liaison avec le CNI.

En matière d'innovation, mon ministère a pris plusieurs initiatives. Les concours mondiaux d'innovation, présidés par Anne Lauvergeon, sont une formule originale : l'État lance des appels d'offre ouverts, puis décerne aux lauréats un label et des moyens. Certes, on ne peut pas décréter d'en haut, depuis un bureau, quelles seront les innovations qui changeront notre quotidien dans vingt ou trente ans, mais, dans le même temps, compte tenu de la culture politique de notre pays, l'implication des pouvoirs publics change beaucoup de choses. Tous les lauréats sélectionnés – une centaine à l'issue du premier tour, qui seront reçus prochainement à Matignon et que je réunirai à nouveau à la fin de l'année – en conviennent. Sur ma proposition, quelques-uns des projets d'excellence retenus dans le cadre des concours mondiaux d'innovation et des plans de reconquête industrielle seront exposés à Bercy à l'occasion des Journées du patrimoine.

Sur le front de l'innovation, je poursuis l'action pragmatique et volontariste de mon prédécesseur, mais je souhaite simplifier les dispositifs au cours des prochaines semaines. Il ne faut pas multiplier les initiatives : la complexité, c'est l'arme du gros et du fort. Une entreprise qui innove, embauche et défriche de nouveaux marchés a besoin, au contraire, de simplicité et de lisibilité, surtout si c'est une PME. En l'espèce, la simplicité est gage d'efficacité.

Troisième pilier de mon action : la stimulation de l'activité – ce terme me semble plus parlant que celui de croissance, qui peut, notamment, effrayer. Notre pays a besoin de plus d'activité. Cela passe d'abord par le développement des investissements, en premier lieu des investissements étrangers. La politique d'attractivité que nous menons en liaison avec Laurent Fabius et Matthias Fekl joue un rôle décisif à cet égard. Un pays qui conduit de bonnes réformes macroéconomiques mais qui n'attire pas d'investissements étrangers ne fertilise pas son économie. Nous ne sommes heureusement pas dans cette situation. Nous devons montrer un visage amène aux investisseurs étrangers, en expliquant notre action et en leur facilitant la tâche, en particulier lorsqu'il s'agit d'investissements directs.

Nous devons, ensuite, stimuler l'investissement privé. Il existe en France des réserves d'épargne financière et immobilière qui restent trop souvent inactives. Il convient de réorienter cette épargne vers le capital productif. Lundi dernier, lors des Assises du financement et de l'investissement, plusieurs décisions importantes ont été annoncées ou confirmées. Une partie d'entre elles concerne les mécanismes de régulation. Si, par le passé, le comportement des acteurs financiers a été sujet à caution, la régulation financière est, par la suite, devenue elle-même un peu folle : les régulateurs ont été livrés à eux-mêmes, sans orientation politique. Par exemple, la régulation financière très récente du secteur de l'assurance a amené les assureurs à se désengager des investissements productifs et à se défaire d'actions d'entreprises françaises et européennes, ce qui va à l'encontre de nos intérêts économiques. Nous devons donc nous battre sur ce terrain-là. En outre, des mesures concrètes visant à développer le financement participatif ainsi que le financement de l'innovation et des petites entreprises par les grands groupes doivent être adoptées.

L'investissement, c'est, enfin, le bon investissement public. Nous disposons de poches d'investissement public pour le long terme : la Caisse des dépôts et consignations, le programme d'investissements d'avenir (PIA). Il convient de les préserver et de bien les orienter, à l'issue d'un débat contradictoire. Il sera utile que nous nous revoyions régulièrement à ce sujet, ces fonds devant nous servir à préparer l'avenir.

La stimulation de l'activité passe également par une série de réformes. Dans la situation où nous nous trouvons, la clé pour retrouver de l'activité, c'est de libérer, partout où c'est possible, les « parts d'énergie » qui ne sont pas déployées, c'est-à-dire de débloquer de petits verrous. J'ignore si nous réussirons ce pari très difficile, et j'ai besoin de vous tous pour ce faire. Si nous en restons aux postures ou à la caricature, nous n'y parviendrons pas. Certains affirment qu'il suffit d'une réforme pour tout régler. Or c'est généralement la réforme que l'on ne fait pas lorsque l'on est aux affaires, parce qu'elle est dure ! Quelqu'un a encore évoqué ce matin « la grande réforme du code du travail ». Si elle était facile à réaliser, j'ose espérer qu'elle serait accomplie depuis bien longtemps !

De plus, la réforme ne peut pas consister simplement à supprimer des droits. Je parle, pour ma part, de « déverrouillages » : à de multiples endroits de notre économie, il y a des simplifications à faire ou des clarifications à apporter, et il est possible de donner plus de libertés aux uns sans ôter de droits aux autres. Tel est le défi que nous avons à relever. Du reste, la méthode qui consisterait à « massacrer » les professions réglementées – huissiers, notaires, etc. – n'apporterait pas grand-chose au vu des études d'impact. Cela risquerait même de se traduire par une destruction d'emplois à court terme, ce dont ces professions nous menacent, avec des arguments souvent légitimes. Mais on peut aussi, sur plusieurs points, organiser autrement ces professions, faire mieux pour moins cher, créer de l'interdisciplinarité entre les professions, élargir les possibilités d'association, partager différemment le capital, accélérer la modernisation et le passage au numérique, permettre aux jeunes d'accéder à certaines fonctions sans qu'ils aient à payer des sommes excessives. Loin de supprimer des droits, ces mesures créeraient des libertés.

De même, nous devrons avoir un débat objectif et constructif sur l'ouverture des commerces le dimanche. La concertation a débuté cette semaine au ministère du travail. Je suis convaincu que le travail le dimanche doit rester l'exception. Mais, à condition d'être pragmatiques, de mener le débat au bon niveau et avec les bons partenaires et de prévoir les systèmes de compensation adéquats, nous pouvons créer de l'activité dans certains endroits. Nous n'avons pas le droit de réduire ce débat à la caricature, soit en affirmant que nous allons détruire la culture française si nous autorisons plus largement le travail le dimanche, soit en clamant que les rigidités sont intolérables et qu'il serait facile de l'autoriser partout. J'essaie de dédramatiser la situation : si, à chaque fois que nous essayons de lever ensemble un verrou, on en fait un drame, nous n'arriverons probablement à rien.

Ces réformes visent à mettre l'économie et la société en mouvement. J'ai proposé au Président de la République et au Premier ministre qu'elles fassent l'objet d'un projet de loi dit « croissance », qui sera examiné au début de l'année prochaine. Ma responsabilité sera de défendre ce texte. Je proposerai donc des mesures à l'arbitrage, non pas contre telle ou telle profession, mais en faveur de l'activité. Il importe non pas de savoir si le voisin a une plus grosse part du gâteau, mais d'agir ensemble pour augmenter la taille dudit gâteau et pour donner une part à ceux qui n'en ont pas ! Cessons les débats malthusiens : il est possible de développer l'activité en France, dans l'intérêt de tous, notamment de ceux qui n'ont pas aujourd'hui accès à un emploi. Telle sera, en tout cas, mon obsession. Je souhaite d'ailleurs que votre commission défende avec moi le projet de loi « croissance ». Nous devons avoir ensemble un débat constructif, et je passerai autant de temps que vous le souhaiterez pour examiner chacun des sujets que j'ai évoqués. Aucun d'entre eux n'est simple, mais aucun ne doit être tabou. Aucun problème ne sera résolu en agressant tel ou tel. Néanmoins, la solution ne peut jamais être de clore un dossier par facilité.

Je vous ai présenté à grands traits l'esprit dans lequel je compte travailler. Je finaliserai ma feuille de route dans les prochaines semaines et me propose de venir vous la présenter de manière plus structurée. Il était néanmoins utile que nous ayons ce premier échange. Compte tenu des chantiers que nous allons ouvrir, j'ai besoin de vous pour réussir.

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