Intervention de Clotilde Valter

Réunion du 17 septembre 2014 à 17h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClotilde Valter :

Je souhaite aborder la question de nos très grandes entreprises, qui relève à la fois des dimensions défensive et offensive de votre action. Nous sommes fiers de nos fleurons industriels. Lors du débat sur l'avenir d'Alstom, nous avons pu mesurer à quel point nos concitoyens y étaient attachés. La semaine dernière, notre commission a eu un échange très intéressant avec le président-directeur général de Renault, M. Carlos Ghosn. Compte tenu de leur taille, de leur volume d'activité et du nombre de salariés qu'elles emploient sur l'ensemble du territoire – plusieurs dizaines de milliers –, ces entreprises revêtent un caractère stratégique pour notre pays. Or elles éprouvent souvent des difficultés à se développer, en particulier à accéder à des financements stables. Se pose d'abord la question de l'origine du capital. Au printemps dernier, nous avons discuté du décret relatif aux investissements étrangers. Quelle est la stratégie de l'État en la matière ? Vient ensuite le débat sur les alliances : nos grands fleurons industriels doivent-ils s'allier avec des entreprises européennes ou bien extra-européennes ? Enfin, du point de vue de nos concitoyens et de nos territoires, la question cruciale est la suivante : comment préserver les implantations de ces entreprises en France et, partant, leurs emplois, sachant les problèmes de compétitivité qu'elles rencontrent ?

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