Intervention de Thierry Benoit

Réunion du 17 septembre 2014 à 17h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

J'ai été moi aussi attentif à vos déclarations, monsieur le ministre. Le gouvernement Ayrault ayant renoncé à instaurer une TVA sociale, sa mesure phare à l'égard des entreprises a été le CICE. Quels enseignements en tirez-vous, après dix-huit mois de mise en oeuvre ? Est-il possible de simplifier le dispositif ? Quels ajustements préconisez-vous ? Pourrait-il notamment y en avoir dans le secteur bancaire et dans la grande distribution, hors volet logistique de ce secteur ?

Dès que vous avez pris vos fonctions, d'aucuns ont rappelé les propos que vous aviez tenus sur les 35 heures, d'ailleurs convergents avec ceux de M. Valls. Je suppose que vous êtes un homme de conviction. Selon vous, le pays et le Parlement sont-ils aujourd'hui suffisamment mûrs pour qu'un consensus se dégage sur une nouvelle durée légale du travail ?

Le Président de la République a voulu les contrats de génération. Deux ans après, quel bilan en faites-vous ?

Lorsque vous avez parlé d'illettrisme ce matin, vous avez voulu, je suppose, évoquer l'élévation du niveau des compétences. Quelles mesures comptez-vous prendre pour accompagner les mutations industrielles et élever le niveau des compétences ? Comment allez-vous appuyer les acteurs économiques en ce sens dans les différentes filières, en particulier dans l'agroalimentaire ?

En ma qualité de député breton, j'ai été très sensible au débat sur l'écotaxe, puis sur le péage de transit. Quelle est votre vision du dossier ? En tant que ministre de l'industrie, envisagez-vous de recentrer le débat sur la compétitivité de la filière du transport, du fret et de la logistique ?

En mars 2013, le Président de la République a annoncé un « choc de simplification ». Or nous n'avons pas vu venir grand-chose à ce stade, ni pour les citoyens, ni pour les entrepreneurs.

Enfin, en matière de développement numérique, les appels à manifestation d'intérêt ont montré que les opérateurs privés s'intéressaient surtout aux territoires rentables. Les territoires peu denses, moins rentables et donc moins attractifs, vont devoir financer eux-mêmes leur développement numérique. Quelles sont vos propositions en la matière ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion