Je tiens pour ma part à saluer les annonces faites ce matin par le Premier ministre, qui viennent conforter et traduire en actes le message délivré hier lors de la déclaration de politique générale. Il peut se résumer ainsi : redressement productif, sérieux budgétaire, refus de l'austérité, mais aussi justice sociale et fiscale – je songe à la suppression de la première tranche du barème de l'impôt sur le revenu.
Le cadre juridique des partenariats public-privé ne devrait-il pas être renforcé et amélioré à l'heure où la Commission européenne annonce un plan d'investissement de 300 milliards d'euros ?
Selon quel calendrier est-il prévu d'orienter l'épargne vers l'investissement à long terme, en particulier afin de développer nos capacités d'exportation ?
Vous avez évoqué à juste titre un devoir de vérité. Invité à résumer devant nous sa stratégie, votre prédécesseur avait déclaré en substance : « ce qui est ici, on le garde ; ce qui est ailleurs, on va le chercher ; ce qui veut partir, on l'en empêche ». Je ne suis pas tout à fait d'accord. Qu'en pensez-vous ?