En limitant la part du nucléaire dans le mix électrique, on commet un triple non-sens : non-sens économique, car cela va mettre à mal la compétitivité des entreprises françaises qui ont aujourd'hui accès à une électricité 35 % moins chère que la moyenne européenne ; non-sens social, car cela va diminuer le pouvoir d'achat des ménages ; non-sens éthique, puisqu'on va ainsi à contre-courant de la lutte contre le dérèglement climatique et de la stratégie bas carbone.
Cet objectif ne peut être que la conséquence de choix politiques. Sous l'impulsion du général de Gaulle, la France avait fait le choix du nucléaire comme ressource de base pour sa production d'électricité et pour assurer son indépendance énergétique. Ce serait un retour en arrière que de limiter la part du nucléaire dans le mix énergétique.