Le nucléaire étant, chacun en est conscient, l'énergie bas carbone la plus compétitive, à quoi bon se précipiter ? Certes, le maintien d'une centrale a un coût, mais la non-rénovation et la non-modernisation en ont un aussi, économique et technologique. Un désengagement hâtif aurait des conséquences en matière d'augmentation des prix de l'électricité et de hausse des émissions de CO2. L'Allemagne a augmenté ses émissions de CO2 de 2,3 % entre 2011 et 2013. Pourquoi ce qui arrive outre-Rhin n'arriverait-il pas en France ? Avec l'amendement de repli CS225, nous proposons de réduire à 50 % la part du nucléaire non pas en 2025, mais en 2030.